La semaine de travail de quatre jours est au cœur des débats en 2023, suscitant un vif intérêt à travers l’Europe.
Alors qu’au Royaume-Uni, un test à grande échelle mené pendant six mois a rencontré un franc succès, près de 40 % des Français expriment leur soutien à une réduction de leur semaine de travail à quatre jours, comme l’a rapporté BFM Business.
Examinons comment la France se positionne par rapport au reste de l’Europe sur cette question.
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La France face à la révolution de la semaine de quatre jours
C’est dans ce contexte que Cvapp, un site où il est possible de trouver des modèles de CV et de lettres de motivation, a choisi d’explorer le sujet de la semaine de quatre jours.
L’objectif était de comprendre comment la France, tout comme d’autres pays européens, envisage cette nouvelle évolution du monde du travail.
Cette réduction du temps de travail promet une meilleure qualité de vie en entreprise et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, contribuant ainsi à prévenir l’épuisement professionnel.
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L’Europe en mouvement : comparaison avec l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni
Actuellement, le gouvernement français n’a pas pris d’initiative majeure en la matière, contrairement à certains pays voisins tels que l’Espagne, la Belgique et le Royaume-Uni, qui ont pris des mesures significatives :
- Belgique : La Belgique est devenue le premier pays de l’Union européenne à autoriser les employés à travailler quatre jours au lieu de cinq, une mesure entrée en vigueur en novembre 2022.
- Espagne : En Espagne, une phase de test de deux ans a été lancée dans les petites entreprises du secteur industriel de moins de 250 employés. À la suite de cette expérimentation, le gouvernement décidera de l’étendre ou non à l’ensemble des entreprises espagnoles.
- Royaume-Uni : Au Royaume-Uni, une expérimentation de six mois a été menée avec la participation de plus de 70 entreprises volontaires et de 3 300 employés. Les résultats ont montré que la productivité s’est maintenue, voire légèrement améliorée, selon un tiers des entreprises participantes.
En France, une étude révèle que 37 % des Français sont favorables à une réduction du temps de travail sans réduction de salaire. De plus, 22 % des travailleurs interrogés estiment que cette modalité deviendra la norme dans les prochaines années.
Bien que le gouvernement français n’ait pas encore pris de mesure officielle à ce sujet, certaines entreprises privées et villes ont lancé des initiatives.
Par exemple, à Lyon, le président de la Métropole de Lyon a récemment annoncé qu’ils allaient expérimenter la semaine de quatre jours sur la base du volontariat de 5 500 de leurs agents à partir de septembre 2023.
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