Maladies, burnout, stress, conflits… les causes de la recrudescence de l’absentéisme au travail sont nombreuses. Certaines, vous le savez, sont dues à la pression constante, à l’obligation de résultat et de performance.
D’autres sont liées à un niveau insuffisant d’hygiène et de bien-être sur le lieu de travail. En plus de la propreté des locaux, les systèmes de gestion de la température intérieure jouent un rôle primordial dans le bien-être des salariés.
Voici un article sur l’importance de la climatisation au travail dans les locaux professionnels.
Bien-être des salariés et productivité
Il est évident que des locaux climatisés favorisent le bien-être au travail, mais pas seulement…
Avec les canicules qui s’enchaînent en France et l’été qui approche à grands pas, se pose la question de l’impact des bureaux trop chauds sur la productivité des salariés.
Une récente étude menée sur le sujet a révélé une baisse manifeste de la productivité individuelle en cas de fortes chaleurs. Il faut savoir que la chaleur a des répercussions tangibles sur notre physiologie et, partant de là, sur notre productivité.
On estime que la température idéale d’un lieu de travail doit se situer entre 20 et 25° C. Passé ce seuil, l’organisme utilise de l’énergie pour se refroidir, et ce sont nos performances cognitives et physiques qui en pâtissent.
La chaleur impacte également le niveau de concentration. Augmentation de 45 % du niveau de distraction, baisse de 20 % de la productivité et jusqu’à 85 % au-delà de 33° C… les résultats de l’étude ne laissent pas de place au doute.
Conclusion : il est aujourd’hui difficile de se passer de la climatisation au travail, car il en va de la santé et de la performance des salariés.
L’importance de la climatisation au travail
Tout salarié doit être en mesure d’exercer son travail dans les meilleures conditions de sécurité. Il s’agit d’une obligation légale qui pèse sur l’employeur.
Celui-ci est en effet tenu de fournir à ses employés tous les équipements nécessaires à leur bien-être sur le lieu du travail. En cas de chaleur, cela passe, par exemple, par la mise en place de fontaines d’eau fraîche, l’autorisation de relâchement vestimentaire, voire l’aménagement des horaires.
Cela passe également par le renouvellement régulier de l’air dans les espaces de travail clos. Cela dit, en cas de fortes chaleurs, ces mesures peuvent s’avérer insuffisantes pour garantir le bien-être des salariés. Généralement, on estime qu’il est dangereux de travailler au-delà d’une température de 33° C.
Dans de telles conditions, un simple ventilateur de bureau ne suffit évidemment pas à rafraîchir les locaux. Il faudra impérativement équiper le bureau d’un climatiseur.
Bien entendu, d’un point de vue juridique, rien n’oblige l’employeur à installer un système de climatisation au travail, ni de respecter une température ambiante fixe.
Mais en règle générale, les entreprises ne rechignent pas à installer un système de climatisation au bureau, surtout avec la disponibilité des climatiseurs mobiles, moins chers à que les climatiseurs fixes.
Ainsi, au cours des dernières années, de plus en plus de PME/TPE optent pour des climatiseurs mobiles, moins chers à l’achat, et parfaitement adaptés à des surfaces allant jusqu’à 35 m².
Cela peut être un excellent choix pour rafraîchir les petits locaux sans trop dépenser. Mais comment choisir son climatiseur mobile au travail ? La réponse tient en peu de mots : il est essentiel de choisir un appareil qui dispose d’une puissance frigorifique adaptée à la superficie des locaux.
Celle-ci est exprimée en BTU. Vérifiez les caractéristiques techniques du climatiseur mobile, et plus particulièrement la surface maximale indiquée par le fabricant.
Généralement, un appareil d’une puissance de 7 000 BTU est suffisant pour une pièce de 15 m². Les locaux dont la surface est comprise entre 25 et 35 m² doivent s’équiper d’un climatiseur mobile d’une puissance de 9 000 à 12 000 BTU.
Climatisation en « open space » : la collégialité est de mise
Les besoins physiologiques des uns et des autres sont bien évidemment différents, même lorsqu’il s’agit de climatisation. Dans un « open space », il est courant que des conflits éclatent sur la température à fixer, voire sur l’activation même de la climatisation.
Pour éviter ce genre de situation, la courtoisie est de mise. La bonne pratique consiste à demander à l’ensemble des collègues la permission avant d’allumer l’appareil.
C’est aussi une bonne idée de prendre une décision collégiale sur les horaires de mise en marche et d’arrêt de la climatisation au travail.
Et vous, quelles sont vos solutions pour bien gérer la chaleur au travail ?
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